Jguy a écrit:Chez les pros, il est quand même rare voire exceptionnel qu'une course se joue sur le freinage.
En descente, sur route fermée en plus, ces types-là sont des équilibristes, et qui freinent le moins possible.
Ensuite, en mode "compétition", l'adhérence des pneumatiques est un facteur bien plus important pour bien descendre même sous la pluie que le freinage, par ailleurs déjà d'excellent niveau sur de l'étrier DA par exemple.
Il y a quand même des équipes qui font le choix délibéré de rester aux patins, comme Ineos (Sky) ou Movistar, AG2R. Pourtant l'une comme l'autre ont le choix. Pinarello se fout du disque/pas disque. Il font déjà 50% de leurs ventes à disque, mais ils ne misent pas tout sur cette technologie. Pour Canyon, il semble que le rapport de force entre la marque et l'équipe ne soit pas forcément en leur faveur.
Le cas des Team équipés par Specialized est un peu particulier : d'abord parce que les Venge et Tarmac à disque sont d'excellents vélos, sans doute les meilleurs à disque, et les plus légers. Ensuite parce qu'on ne sait pas vraiment si Specialized ne leur impose pas d'office. Enfin parce qu'on peut remarquer que l'an dernier les coureurs Bora et Quick Step remettaient le patin... en montagne, là où le disque est censé faire la différence.
Thomasss a écrit:Leur vélo est excellent, surement imposé par Spé oui, vu les investissements colossaux sur le disque. Rien ne dit que l'homologue patin n'est pas plus performant.
rickyfirst a écrit:Par définition, lorsque l'on développe un nouveau produit (le disque en l'occurrence) il y a des investissements.
D'un point de vue marketing, il y a des frais car il faut faire connaître ce produit.
D'un point de vue logistique de distribution, il y a également des frais supplémentaires (mise à disposition des produits aux revendeurs)
La combinaison des 3 fait pas mal de frais. Il est normal que Specialized veulent rentabiliser son investissement. Il a donc intérêt à pousser le disque car il a choisi cette voie pour renouveler les vélos et prendre encore plus de place de marché.
charloug a écrit:j'entends bien mais, je ne vois pas en quoi ca serait different de la sortie d'un tout nouveau Tarmac patin exclusivement (si on reste sur Spé) qui serait lui aussi présenté a grand renfort de pub, séances d'essais, nouveau carbone au Gibolin, etc.
le nouveau produit (disque, étrier, leviers, etc.) c'est Shimano/SRAM/Campa qui se charge de payer la facture.
jordi.montesinos a écrit:Il y a deux mois j’ai testé le SL6 en patin et disques sur la même sortie et comme quand j’avais essayé le super six evo2 hm dans les deux versions... les cadres en patins sont plus nerveux, plus vivants. Au passage c’est ce que les coureurs de Movistar ont fait remonter et explique qu’ils ne veulent pas de disques.
benoitgir a écrit:jordi.montesinos a écrit:Il y a deux mois j’ai testé le SL6 en patin et disques sur la même sortie et comme quand j’avais essayé le super six evo2 hm dans les deux versions... les cadres en patins sont plus nerveux, plus vivants. Au passage c’est ce que les coureurs de Movistar ont fait remonter et explique qu’ils ne veulent pas de disques.
A roues équivalentes ? Je serais quand même curieux de savoir ce qui ferait cette réelle différence de nervosité. J'ai toujours été convaincu que au contraire, l'axe traversant amènerait de la rigidité/nervosité.
Matttt a écrit:Les géométries sont souvent différentes entre un modèle patins et un modèle disques.
Sur un Tarmac SL6 par ex, pour une taille 54, l'empattement est 5mm + long sur le disques ; les bases sont + longues de 5mm. 410 au lieu de 405, ça peut avoir une sacrée influence.
De +, les renforts des tubes pour l'étrier et pour le "passage" du disque peuvent aussi renforcer cette impression de différence de comportement.
benoitgir a écrit:jordi.montesinos a écrit:Il y a deux mois j’ai testé le SL6 en patin et disques sur la même sortie et comme quand j’avais essayé le super six evo2 hm dans les deux versions... les cadres en patins sont plus nerveux, plus vivants. Au passage c’est ce que les coureurs de Movistar ont fait remonter et explique qu’ils ne veulent pas de disques.
A roues équivalentes ? Je serais quand même curieux de savoir ce qui ferait cette réelle différence de nervosité. J'ai toujours été convaincu que au contraire, l'axe traversant amènerait de la rigidité/nervosité.
rickyfirst a écrit:Par définition, lorsque l'on développe un nouveau produit (le disque en l'occurrence) il y a des investissements.
D'un point de vue marketing, il y a des frais car il faut faire connaître ce produit.
D'un point de vue logistique de distribution, il y a également des frais supplémentaires (mise à disposition des produits aux revendeurs)
La combinaison des 3 fait pas mal de frais. Il est normal que Specialized veulent rentabiliser son investissement. Il a donc intérêt à pousser le disque car il a choisi cette voie pour renouveler les vélos et prendre encore plus de place de marché.
Fat bob a écrit:Encore faudrait-il être sûr que la différence de sensations vienne des axes traversants. Vu les renforts imposés par les disques sur La Fourche et le triangle arrière rien n’est moins sûr.
Etienne a écrit:Cela n'empêche pas bien entendu toutes ces marques de vendre des vélos au prix d'un bonne voiture ... alors que le contenu technique n'est pas équivalent, loin s'en faut
Matttt a écrit:Les géométries sont souvent différentes entre un modèle patins et un modèle disques.
Sur un Tarmac SL6 par ex, pour une taille 54, l'empattement est 5mm + long sur le disques ; les bases sont + longues de 5mm. 410 au lieu de 405, ça peut avoir une sacrée influence.
De +, les renforts des tubes pour l'étrier et pour le "passage" du disque peuvent aussi renforcer cette impression de différence de comportement.
Etienne a écrit:...
Cela n'empêche pas bien entendu toutes ces marques de vendre des vélos au prix d'un bonne voiture ... alors que le contenu technique n'est pas équivalent, loin s'en faut
benoitgir a écrit:jordi.montesinos a écrit:Il y a deux mois j’ai testé le SL6 en patin et disques sur la même sortie et comme quand j’avais essayé le super six evo2 hm dans les deux versions... les cadres en patins sont plus nerveux, plus vivants. Au passage c’est ce que les coureurs de Movistar ont fait remonter et explique qu’ils ne veulent pas de disques.
A roues équivalentes ? Je serais quand même curieux de savoir ce qui ferait cette réelle différence de nervosité. J'ai toujours été convaincu que au contraire, l'axe traversant amènerait de la rigidité/nervosité.
Arph a écrit:Concernant le prix des vélos les plus hauts de gamme et la comparaison avec une voiture, je serais vraiment très curieux de voir comment se décompose le chiffre d'affaires de la vente d'un de ces vélos (marge / Coût de distribution / coûts marketing au sens large / coût de production du cadre et de ce qui est fabriqué et sous-traité par et pour la marque / coûts d'achats des composants non produits - le groupe, les roues et les périphériques selon les cas), et de voir ce qu'il reste pour la R&D, l'investissement sur les outils de production, les frais de structure, etc. qu'on peut moins facilement ventiler vélo vendu par vélo vendu.
Arph a écrit:Concernant le prix des vélos les plus hauts de gamme et la comparaison avec une voiture, je serais vraiment très curieux de voir comment se décompose le chiffre d'affaires de la vente d'un de ces vélos (marge / Coût de distribution / coûts marketing au sens large / coût de production du cadre et de ce qui est fabriqué et sous-traité par et pour la marque / coûts d'achats des composants non produits - le groupe, les roues et les périphériques selon les cas), et de voir ce qu'il reste pour la R&D, l'investissement sur les outils de production, les frais de structure, etc. qu'on peut moins facilement ventiler vélo vendu par vélo vendu.
Le vrai problème c'est nous au sens large : la communauté dont certains sont capables de craquer ne serait ce que 5 k€ pour un vélo. Vu qu'il n'y a pas de limites, les constructeurs et équipementiers ne s'en donnent pas beaucoup : je pense souvent aux groupes et surtout aux shifters. Avant t'en avait un par gamme maintenant chez Shimano c'est 2 pour Tiagra et 105 et 4 pour Ultegra et DA (donc de 5 on est passé à 13 !), le tout renouveler à la vitesse des besoins du marketing plus que des utilisateurs. Pas étonnant que ça finisse par couter un bras.
Arph a écrit:Etienne a écrit:...
Cela n'empêche pas bien entendu toutes ces marques de vendre des vélos au prix d'un bonne voiture ... alors que le contenu technique n'est pas équivalent, loin s'en faut
+1 (avec tout le reste aussi d'ailleurs, d'autant plus que c'est très bien synthétisé).
Concernant le prix des vélos les plus hauts de gamme et la comparaison avec une voiture, je serais vraiment très curieux de voir comment se décompose le chiffre d'affaires de la vente d'un de ces vélos (marge / Coût de distribution / coûts marketing au sens large / coût de production du cadre et de ce qui est fabriqué et sous-traité par et pour la marque / coûts d'achats des composants non produits - le groupe, les roues et les périphériques selon les cas), et de voir ce qu'il reste pour la R&D, l'investissement sur les outils de production, les frais de structure, etc. qu'on peut moins facilement ventiler vélo vendu par vélo vendu.
Thomasss a écrit:
C'est bien faux tout ça.
Si effectivement, des marques comme Spé ou Pinarello proposent des vélos (de luxe) à plus de 10k€, il faut reconnaître que d'autres proposent des machines abordables et (presques aussi) performantes.
Je pense à Décat, Canyon, Orbéa, Giant, entre autres, il y en a pour tous les budgets.
Le matériel d'entrée de gamme a énormément progressé, du fait qu'un groupe 105 n'a plus rien à envier à un Dura Ace en terme de fonctionnalités/performances, et même d'esthétisme. Il ne reste plus que le poids.
Le renouvellement des gammes n'oblige personne à changer de vélo. Je possède encore un vélo en campa 10v qui a 15 ans, et je trouve encore des pièces pour l'entretenir.
Dans ma famille, beaucoup se sont mis au vélo ces dernières années. Avec des budgets que je qualifie de raisonnables (entre 800 et 1500€), ils ont tous des vélos vraiment adaptés à leur usage, jolis, solides, et performants.
En s'arrêtant à la vitrine des vélos professionnels, oui on est tenté de dire que le vélo est devenu hors de prix, mais à mon avis, ce n'est pas le cas.
Cette recherche permanente sur le haut de gamme a du bon : elle fait aussi progresser l'entrée de gamme.
alexP33 a écrit:Faux je ne crois pas. Premièrement tout dépend de l'argent qu'on est prêt à mettre dans ses loisirs. Tu me parles de l'entrée de gamme et je t'accorde qu'à 1500 € tu trouves un premier prix cadre carbone en 105 qui fonctionne très bien... pour certains 1500 c'est déjà beaucoup. Deuxièmement on parle de deux choses un peu différentes, je cours un peu donc je cherche un peu mieux que de l'entrée de gamme et là je trouve que c'est vite très cher (Le prix du gramme gagné devient vite prohibitif) et je ne penses pas dire une connerie en disant que la multiplications des références n'aide pas.
J'arrête ce hors sujet.
smog89 a écrit:Vers 2002-2003 si ma mémoire est bonne le prix des vélos a commencé à monter. Fin des années 90 - début 2000, 1500 euros, soit 10000 FF te permettait d'avoir du moyen-haut de de gamme.
Je me rappelle du Wilier de Pantani vu à Annecy, 12000 FF, et d'un Bianchi en Genius/Record pour 13000 FF. TCR alu/Chorus (et étriers Dura-Ace) à 9500 FF (c'est celui que j'ai encore en mulet, enfin après avoir changé le groupe quand-même). Ce dernier en Dura-Ace complet et tu avais le vélo des ONCE.
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