Kipukipet a écrit:Ce que je veux dire c'est que si les gains du disque (pour les pro) étaient flagrant ils s'y mettraient de manière plus général (comme les pédales auto, l'usage des carbone, des jantes hautes, du capteur de puissance, du guidon de tri pour les chrono etc...).
Le capteur ils n'ont mis que 20 ans, mais bon... Tu as raison, ils s'y mettront quand ce sera flagrant, et sans souhaiter la chute d'un leader à patins, il suffira d'une attaque en descente sur le mouillé. Et il sera trop tard pour répondre sereinement à "quand et sous quelle forme utiliser des freins à disques en course". Pour l'instant le gain semble trop marginal, mais ceux qui chassent les gains marginaux vont s'en occuper. Il suffit de se souvenir du barouf autour de la position de Froome dans la descente de Peyresourde, si un commercial avait pu vendre l'idée il aurait fait fortune. Si cette année, lui ou un autre refait la même avec des freins à disques sous la pluie, pendant que tous les autres triplent leurs distances de freinage, c'est plié.
Kipukipet a écrit:Pour le reste, je n'ai pas souvenir de beaucoup de victoire (aucune?) où la différence s'est faite uniquement au freinage. Le cas du que tu cites relève grandement de l’hypothétique. Cela peut arriver mais j’espère pour eux, que les commerciaux ont autres chose en main pour nous vendre des disques !
Par définition une victoire en descente ne se fait jamais 100% au freinage, il faut un minimum de sens de la trajectoire. Un bon descendeur est malgré tout quelqu'un qui sait tirer 100% de ses freins, et si tu lui proposes un meilleur frein, il descendra plus vite.
Après tu évoques le fait de
nous vendre des disques. C'est très différent du sujet "matos des pros". Personnellement je n'ai eu besoin d'aucun commercial pour passer aux disques, je ne reviendrai jamais en arrière, mais ce n'est pas pour autant que mes critères de choix sont pertinents pour les pros.