PhanuHell a écrit:frederic ostian a écrit:Mais là où ça se complique c'est sur l'emplacement du dérailleur et sur le fait que la position change en fonction du rapport engagé.
Oui, l'aéro ne peut se calculer sur un morceau de pièce isolé. Sinon, on peut compter les nombre de plis sur un maillot, et multiplier ça par le nombres de watts perdus par morceau de gaine de dérailleur de taille équivalente, et on se rendra compte que les mecs produisent moins de watts que ce que leur maillot consomme. Au final les mecs en grosse chape finiront par reculer en cas de vent de face...![]()
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Bref, je n'ai ni les chiffres ni la compétence pour évaluer l'aéro avec précision, mais je suis conscient que c'est une science complexe, donc j'ai un peu de mal avec toutes ces études "au doigt mouillé". Il y a certainement des gains marginaux très intéressant à évaluer sur le sujet, mais je doute que même les grosses équipe aient les moyen de faire des études scientifiques rigoureuses. Tout au plus peuvent ils mesurer des améliorations d'ordre global, mais chiffrer en watt l'influence de la longueur de chape en fonction de la vitesse, de l'angle d'incidence du vent, et du rapport engagé, je ne sais pas pourquoi mais je n'y crois pas
Si une équipe pourrait se le permettre c'est bien INEOS. Et en les voyant utiliser des LightWeight sur la dernière Grande Boucle on se dit que l'aéro n'est pas forcément la règle d'or absolue

L'aéro, comme beaucoup d'autres facteurs, c'est une histoire de compromis. Ce potentiel gain sur la chape en est la bonne illustration. On gagne d'un côté, on perd (peut-être) de l'autre. Au final on retombe sur une conclusion que l'on retrouve dans bon nombre de post de notre forum préféré : un vélo pour chaque situation
