julXTC a écrit:En haute vienne, les courses ufolep route et vtt sont soumises aux controles anti dopage de temps en temps (championnats et autres courses).
Comme quoi
Il me semble bien que certains médicaments qui contiennent des corticos ne sont pas décelés aux controles...du moins jusqu'en 1999.
à lire, sur cyclisme.dopage.com:
Corticostéroïdes
Ce sont toutes des hormones de synthèse issues du cholestérol, elles sont normalement produites par les glandes surrénales. On y trouve la Cortisone, le Cortisol. Ces substances permettent de mieux mobiliser les protéines et les graisses et de diminuer les réponses inflammatoires et immunitaires, elles permettent ainsi aux sportifs de reculer les sensations de douleur et de fatigue.
L'administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite en compétition tandis que l'administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n'est pas interdite. Tous les types d'administration sont admis en période d'entraînement.
Parmi les dangers des corticostéroïdes, on trouve les fractures de fatigues, les ulcères, le diabète, l'hypertension et les tendinites.
Interdit depuis le milieu des années 80, ce produit n'a été détectable chez les sportifs qu'en 1999, l'affaire Festina ayant manifestament donné un coup de fouet aux chercheurs et aux législateurs... Lance Armstrong fut un des tout premiers à se faire prendre dans les mailles du filet. Heureusement, un certificat médical présenté à posteriori lui permettra d'échapper aux sanctions.
Comme les contrôles ne permettent pas de déceler l'origine de la prise de corticoïdes, leur présence dans le sang est admise dans une certaine limite. Alors que la limite était placée à 2 nanogrammes par millilitre de sang jusqu'en 2004, l'AMA a remonté ce taux à 30 en 2005, provoquant la colère du CPLD ! La marge de manoeuvre des tricheurs s'est donc considérablement accrue. Les corticoïdes sont proscrits en compétition par le Code mondial antidopage de 2004 quand ils sont administrés par voie orale, rectale, intraveineuse ou intramusculaire. Les autres voies peuvent être autorisées à condition de posséder une AUT.
Un moyen classique pour échapper au contrôle est de se faire prescrire un corticoïde administré par voie nasale (légal) et de prendre en injection un autre médicament contenant la même molécule. L'indication la plus courante est l'asthme.