Alu973 a écrit:
Su le bouquin "Cyclisme moderne" on parle "d'endurance intermittente" qui à
- pour but: augmenter le % utilisable de la pma (donc travailler le plus longtemps possible le plus proche possible de cette pma) ceci m'intéresse puisqu'étant un non compétiteur je dois avoir un seuil anaérobie assez bas...
- pour principe: un travail au seuil en fractionné court (par exemple 20x20) ce qui permet pendant la période de récup de faire redescendre le cardio de seulement 5 pulsation (idéalement) et permet aussi de tenir assez longtemps sans s'épuiser tout en travaillant très près du seuil.
Alu973 a écrit:
Dans mon cas, j'estime mon seuil à la fin de l'échauffement (environ 168 en ce moment pour une fcmax de 198 et une fcrepos de 48 ) ensuite avec ce travail en 20x20 j'arrive effectivement à conserver mes puls entre 160-161 et 168...
Ce travail peut se faire sans faiblir assez longtemps puisqu' on reste en définitive juste en dessous du seuil et en fractionné ce qui permet (d'apres le bouquin) de ne pas accumuler de lactates...
Alu973 a écrit:
Maintenant, à la fin de la séance (apres 1h40, échauffement et pauses entre les séries compris), j'ai essayé de faire qq sprints courts en côte sur petits braquet et je suis resté "scotché" avec des cuisses très vite douloureuses et un cardio qui n'a jamais voulu dépassé 177 (bien loin de ma cfmax)
alors questions:
1) ai-je réalisé correctement cette séance (j'ai fait 3 séries de 20mn en 20x20)
2) que pensez vous de ce type de séance?
...car enfin qu'est-ce que l'américaine, sinon de l'EI en 40-40? Tous ceux qui l'ont utilisé appréciaient pourtant le gain de "jus" qu'elle apportait... Malheureusement, personne n'a jamais eu l'idée de s'en servir pour préparer les routiers.
Obelix a écrit:Ce bouquin de P. Mallet est interessant pour certains aspects de l'entrainement (périodisation par exemple), mais manque de rigueur dans une optique de travail serieux. On a l'impression que l'auteur a voulu adapter un type d'entrainement qu'il utilise certainement avec professionnalisme chez les coursiers, aux cyclos comme nous, en transposant des chiffres parfois bizarres, comme ce 20/20 sans capteur. Dans beaucoup de chapitres d'ailleurs le capteur de puissance apparaitcomme une nécessité, mais il ne le signale pas... Ce livre est assez brouillon dans son approche, car il donne l'impression de très bien connaitre son sujet, mais le lecteur reste un peu sur une impression de réédition mal relue...
Bref, j'espère que je ne vexe personne, il ne s'agit que d'une "critique" donc par définition subjective.
Je ne cherche pas à travailler à PMA mais au seuil anaérobie le but de cet exercice est de pouvoir tenir plus longtemps au seuil, c'est à dire à un pourcentage élevé de PMA. En gros le travail au seuil s'effectue entre 90% et 95% de la PMA selon les individus (si j'ai bien compris).
Comme le dit titi14, ce n'est pas au seuil anaérobie mais aérobie auquel il faut faire le 20/20, surtout en cette période de l'année. Si tu fait du fractionné à 95% de ta FCM en décembre, ce n'est vraiment pas bon. Si tu as repris il y a quelques semaines, il faut d'abord rehabituer ton corps à ces efforts, mais progressivement.
Il est admis depuis une quinzaine d'années que le seuil aérobie, à partir duquel débute la zone d'endurance est celui pour lequel l'acide lactique atteint 2 millimole par litre de sang. Ce seuil se situe autour de 70% de FCmax.
Pourquoi 2 millimoles et pas 2,5 ou 3 ou plus? Il faut savoir que ce seuil ne s'accompagne d'aucun changement manifeste chez le cycliste ou le sportif en général.
Alu973 a écrit: Mon seuil je le détermine à l'échauffement (c'est quand je ressent un début d'essoufflement, c'est net et à 168-169 en ce moment)
Alu973 a écrit:
Je ne cherche pas à travailler à PMA mais au seuil anaérobie le but de cet exercice est de pouvoir tenir plus longtemps au seuil, c'est à dire à un pourcentage élevé de PMA. En gros le travail au seuil s'effectue entre 90% et 95% de la PMA selon les individus (si j'ai bien compris).
Le fait de travailler en 20-20 (ou en 15-15 ou encore en 30-30 suivant le cas) permet d'augmenter sa capacité de récup et de pouvoir (toujours d'après le livre) augmenter la charge de travail au cours d'une même séance (répétition d'un grand nombre defforts sans fatigue particulière)
Il n'est pas question, dans ce type de travail, de dépasser le seuil anaérobie mais bien de travailler juste en dessous... il m'a semblé assez facile (avec un bip toutes les 20s) de cibler mon effort, en tenant compte de l'inertie du cœur, pour qu'à la fin des 20s le cardio viennent se placer sur 168 pile au moment ou je me relâche et je me mets à pédaler en récup (parfois 166 ou 167, beaucoup plus rarement 169 car là le début d'essoufflement se ressent invariablement chez moi).
Je n'ai donc pas eu l'impression de dépasser le seuil très souvent.
Maintenant que ceci est précisé (c'est moi qui espère avoir été clair) j'ai nettement l'impression que l'efficacité de ce type de séance ne saute pas à vos yeux avertis
je vais donc continuer mes recherches sur le sujet.
Alu973 a écrit:
Je cite simplement une phrase du livre car je ne sais pas ce que c'est que "l'américaine" une spécialité de la piste? mais j'aimerais des précisions si quelqu'un connait:
p 72:...car enfin qu'est-ce que l'américaine, sinon de l'EI en 40-40? Tous ceux qui l'ont utilisé appréciaient pourtant le gain de "jus" qu'elle apportait... Malheureusement, personne n'a jamais eu l'idée de s'en servir pour préparer les routiers.
En ce qui conserne mon seuil à 168... ben heu... oui je sais qu'il est basvu que je suis débutant en compet (ma premiere course sera en mars ou avril je pense) et encore, j'ai progressé, ce seuil était à 165 (d'après test d'effort) début juillet
je sais, je sais ya du boulot
![]()
L'échauffement est un peu juste en durée pour déterminer le seuil. Un début d'essouflement est signe de seuil aérobie et non anaérobie
Normalement au seuil anaérobie il y a tout de même un bon essoufflement mais celui-ci est contrôlé et supportable.
Ca fait mal mais c'est supportable.
Normalement 3 pulsations plus haut ce n'est plus le cas. C'est pour cela que l'on parle de seuil.
As-tu ces mêmes symptômes entre 168 et 171 pulses ?
Alu973 a écrit:Normalement au seuil anaérobie il y a tout de même un bon essoufflement mais celui-ci est contrôlé et supportable.
Ca fait mal mais c'est supportable.
Normalement 3 pulsations plus haut ce n'est plus le cas. C'est pour cela que l'on parle de seuil.
As-tu ces mêmes symptômes entre 168 et 171 pulses ?
oui, il me semble... arrivé à 171 j'ai nettement l'impression qu'il faut que je reprenne mon souffle(surtout si je coupe mon effort à ce moment là...) alors que si je pousse encore plus loin, j'ai l'impression de passer un palier et je rentre en "résistance" littéralement, c'est à dire dents sérré et concentrée sur la roue de devant (ou sur mon effort si je suis seul) avec le fighting spirit
et là je sais que ça va pas durer très longtemps... 5 mn à peu près.
As-tu ce sentiment qu'à 168 tu peux rester 45 min sur une montée de col par exemple et qu'à 171 l'autonomie devient très nettement réduite (tu parles de 5 min) ?
Alu973 a écrit:donc vos avis m'intéressent (comme celui d'Obélix par exemple...sauf que cet avis manque un peu d'argumentation) et donc de me faire une idée, de plus en plus précise, de ce qu'il faut faire ou ne pas faire...
pa76000 a écrit:Moi tu me vexes pas, mais c'est mon oncle ( l'auteur ) qui ne va pas être content![]()
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[...] je ne comprends pas pourquoi reprocher son pointillisme !
pilot a écrit:pa76000 a écrit:Moi tu me vexes pas, mais c'est mon oncle ( l'auteur ) qui ne va pas être content![]()
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[...] je ne comprends pas pourquoi reprocher son pointillisme !
Si je peux me permettre :
Le contenu du bouquin est intéressant, la mise en avant du qualitatif par exemple me semble une bonne chose.
Mais objectivement il n'est pas bien rédigé. Il comporte un grand nombre de coquilles et de répétitions inutiles. Le style est souvent confus, ce qui rend ses préconisations difficiles à interpréter concrètement (d'où l'objet de ce post). Bref, je ne vois pas où est le pointillisme dans ces conditions.
Pour en revenir au sujet initial, le mieux serait peut être de poser la question directement à l'auteur.
pa76000 a écrit:Mais si vous avez des questions, faites les moi savoir rapidement que je puisse lui demander pendant les fêtes. Donc si tu veux des précisions alu973, n'hésite pas.
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rickyfirst a écrit:pa76000 a écrit:Mais si vous avez des questions, faites les moi savoir rapidement que je puisse lui demander pendant les fêtes. Donc si tu veux des précisions alu973, n'hésite pas.
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Simple question que pense l'auteur des remarques faites sur ce sujet par rapport à cet entraînement en endurance intermittente réalisé à l'aide de série de 20 minutes de 20/20 au seuil anaérobie ?
Comme tu as pu le remarquer, la majorité des intervenants est plus que sceptique concernant cet exercice.
Pour ce qui est de la forme du bouquin, il faut bien admettre que le meilleur des fonds n'est pas très utile lorsque la forme est défaillante.
Que le métier premier de l'auteur ne soit pas un écrivain est compréhensible mais s'il se 'pique' de faire un livre, il se doit d'avoir certaines facultés d'écriture pour faciliter la compréhension de son propos.
Alu973 a écrit:
Dans mon cas, j'estime mon seuil à la fin de l'échauffement (environ 168 en ce moment pour une fcmax de 198 et une fcrepos de 48 ) ensuite avec ce travail en 20x20 j'arrive effectivement à conserver mes puls entre 160-161 et 168...
Alu973 a écrit:Titi, tu sembles confondre seuil et PMA ...
Pour le reste c'est effectivement comme ça que je l'avais compris au début c.a.d. en montant jusqu'au seuil on est à 90-95% de PMA. (donc voilà pourquoi 168 pour moi.)
Mais maintenant que j'ai bien lu tout le post (et non pas Freud comme disait Coluche) je rejoins Ricky et Duduche qui pensent qu'en 20-20 je vais forcément passer souvent au dessus de PMA même en me calant sur 168 (inertie du coeur) et surtout...
J'ai aussi tout lu la base de l'entrainement selon Yvan Borcard![]()
et on se rend compte que même au delà des deux méthodes, classique et Karvonen il y a des différences énormes de définitions du mot seuil, qui semble être le seuil aérobie pour Borcard (et beaucoup d'autres) et le seuil anaérobie pour Malletce qui, c'est le moins que l'on puisse dire, n'apporte pas beaucoup de clarté à tout ça!
Pour mon cas perso ça me donne l'impression que selon Yvan mon SV1 (seuil aérobie) serait à 168 et SV2 autour de 174 alors que pour Mallet, mon seuil (le seul...anaérobie selon lui) serait à 168.bref c'est un peu flou pour moi... j'ai encore du boulot si je veux tout comprendre!
titi14 a écrit:Bon c est comme cela que je le comprends![]()
Thierry
rickyfirst a écrit:titi14 a écrit:Bon c est comme cela que je le comprends![]()
Thierry
En tous cas, c'est beaucoup plus logique de la façon dont tu le comprends
Dans l'absolu, c'est dommage de changer de référentiel dans un même bouquin.
lpikachu58 a écrit:http://www.velo-center.org/spip.php?article71
Voilà ce que j'ai écris ur l'intermittent pour plus d'infos je peux vous répondre par mail :
lpikachu58@gmail.com
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