le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

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le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede aroche » Mer 24 Mar 2010 19:36

Une séance d'entrainement la veille d'une compétition :

> Est-elle utile à tous , où simplement aux coureurs Elite ?
> A quoi sert-elle?
> Comment la mettre en place ?
> Y a-t-il plusieurs variantes possibles ?


*********************
Bonjour,
Les quelques lignes qui suivent ne sont que quelques modestes éléments de réponses à ces questions , il ne s'agit que d'une réflexion sur ce que l'on appelle "la séance de déblocage"... et non d'informations magistrales ....
A chacun et chacune de les amender, les compléter ....
bref il s'agit juste d'ouvrir la discussion , à chacun-e d'y apporter son grain de sel !!

Ce post a été placé sur d'autres forums orientés vélo ou trail ou ultra endurance afin de récolter le maximum d'avis (véloptimal, Xtriathlon, restonica trail, site des ultra fondu ....) merci d'avance de vos avis


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POURQUOI UN DEBLOCAGE ?


La veille d'une course après une période plus ou moins longue de surcompensation, donc d’inactivation plus ou moins complète musculaire il est important de remobiliser l’organisme sur le plan neuromusculaire par une séance d’activation musculaire que l’on appelle souvent séance de déblocage.
Selon le niveau de préparation, selon la durée de l’inactivation qui a précédée , cette séance sera plus ou moins longue ;
En vélo cela peut aller de 20 à 30 km pour des cyclosportifs à 120 pour les coureurs Elite.

L’objectif de la séance est de remobiliser les fibres musculaires et le système cardio-pulmonaire.
Il s’agira de réveiller les différentes filières en variant pour cela les intensités.


COMMENT METTRE EN PLACE CETTE SEANCE?
Plusieurs méthodes sont ensuite disponibles ;

Déblocage type A

Échauffement en progressivité :
5’ à 70% de FC max + 5’ à 75% + 5’ à 85% + 2’ de récup cool + 3’ à 92% (seuil)
Puis
3 accélérations progressives , récup entre de 3 à 5'


Déblocage type B

Même échauffement
Une séance courte de type 30/30 (2 blocs de 3 répétitions avec une récup de 4’ entre)
après un passage au calme alternances de 30 secondes en I4, 30 secondes en I2 puis 1


Déblocage type C
Même échauffement
Puis séries de courts sprints, sur des côtes, pas plus de 20 secondes
Récup entre 2’


Infos complémentaires :


Tout ça doit se faire selon les sensations de chacun , comme pour l’alimentation en course il faut tester et voir quel est le déblocage qui convient le mieux à son propre organisme.

Trois règles absolues quand même :

1. Ne pas sortir de la séance fatigué … toujours stopper l'effort avant que ça devienne difficile.

2. Ne pas faire trop long au risque d’entamer les réserves de glycogène.

3. Moduler son déblocage à la semaine qui a précédé : le déblocage sera un peu plus long on n'a pas beaucoup roulé, en revanche il ne dépassera pas 30’ si on se sent un peu fatigué.
Dernière édition par aroche le Mer 24 Mar 2010 19:57, édité 1 fois.
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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede mfmik » Mer 24 Mar 2010 19:50

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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede benj' !!!! » Mer 24 Mar 2010 22:21

le gars il a fait son post sur tous les forums multisports :lol:
www.sourbier.fr/images/w11/110213-143721-1D4.jpg?1297752918
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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede rickyfirst » Jeu 25 Mar 2010 08:36

Personnellement, un déblocage type C en limitant le temps de sprint à 12 sec et la durée générale de la séance à 2h00. Si ma semaine a été légère, je me permets en plus des sprints, une bosse de 5 à 6 minutes ou je montes tranquillement le coeur jusqu'à SV2.

Je pense que cette fameuse séance de déblocage est vraiment quelque chose de personnel et qui doit être adapté à sa charge d'entraînement.
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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede eldiablo » Jeu 25 Mar 2010 14:54

qu'entendez vous par "après une période plus ou moins longue de surcompensation"? 2-3 jours???
quand je me retrouve le nez dans l'herbe je me dis que le vtt rapproche vraiment de la nature!
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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede aroche » Jeu 25 Mar 2010 15:20

oui lorsque la coupure aurait été de 2-3 jours et celle-ci a précédé avec une charge importante on peut considérer que cela correspond à une phase de surcompensation .

On ne peut parler de surcompensation que si l'organisme démarre la phase de surcompensation avec un certain niveau de fatigue

Sur le sujet de la surcompensation de nombreux articles sont dispos sur internet avec des schémas explicatifs
celui-là me semble assez sympa :
http://www.staps.uhp-nancy.fr/foad_natation/physiomusculaire/15_surcompensation.htm

on lit notamment ceci :
La surcompensation est fonction de :
La durée et l' intensité des exercices de travail, la durée et l' intensité des temps de récupérations.
La fréquence des efforts durant la semaine, la période, la saison.
La surcharge : plus l'exercice épuise les réserves énergétiques, plus le niveau de surcompensation est élevé.
La récupération : prendre garde aux délais de restauration entre les charges (séances).
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Re: le déblocage à J-1 ; pourquoi ? Comment ?

Messagede sandatos » Lun 29 Mar 2010 09:16

La veille d'une course après une période plus ou moins longue de surcompensation, donc d’inactivation plus ou moins complète musculaire


la surcompensation est un période plus ou moins complète d'inaction musculaire ?
Il me semblait plutôt qu'avant une course, il y avait une période d'affutage (baisse voire arrêt des entraînements à intensité basse et moyenne, conservation des entraînements à intensité haute, permettant de baisser la charge d'entraînement et donc de diminuer la fatigue).
Cette période d'affutage dure 6-7 jours, un peu plus (10 jours) pour des individus plus "vieux" (master) il me semble ? (Cf. bouquin de C. Vaast par exemple)


Sinon, comme indiqué plus haut, plutôt que de lancer des topics généraux dans un sujet sur 5 forums à la fois en faisant un copié collé, il serait je pense plus judicieux de lire les topics concernés sur chaque forum et de participer aux discussions en conséquence.
Le triathlète est quelqu'un de sympa. Un triathlète pas sympa est en fait un cycliste qui s'est mis depuis peu au triathlon et qui ne sait pas encore que le triathlète est quelqu'un de sympa.
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