Gonzo a écrit:Ok pour ton constat mais il y a tellement de choses qui changent en hiver: parfois le vélo, toujours les habits, presque à chaque fois ton hydratation, bien souvent ta motivation et ton état de forme et j'en oublie encore pas mal je pense... Tout ça pour dire que si tu avances moins en hiver il existe une foule d'autres explications possibles que celle du froid... aussi longtemps que tu n'as pas froid sur ton vélo.
A+
Justement, l'hiver est fait de périodes froides, puis parfois très douces, puis à nouveau très froides... Je parle pour les cyclistes que j'ai observés, de tous niveaux, mais qui roulent régulièrement (3 fois par semaine au moins). De même, il faut voir les moyennes de certaines courses élites relativement plates, et courues sur le sec par -3°... à peine 38 de moyenne, ce qui est vraiment bas !
Un cycliste qui roule régulièrement et acquiert un bon niveau par temps clément se retrouve bien collé dès lors qu'il affronte à nouveau des températures autour de 0°. Quant aux tenues, les coureurs utilisent en course des gilets isolants, ce qui permet de couper du vent, et cela suffit à garder les watts dans le corps. Ces gilets ont une pénétration dans l'air égale, parfois supérieurs aux maillots ordinaires, donc en ce qui les concerne, ce n'est pas vraiment sur l'habillement qu'il faut chercher, mais sur le poids de l'air.
Enfin, pour l'entraînement, il est vrai que les polaires utilisées par les cyclistes sont certes très chaudes, mais offrent des qualités aérodynamiques très médiocres... donc le fait de passer d'une polaire à un maillot manches longues influe notablement sur la performance, même si ce n'est pas ce qui est recherché.
L'analyse de la performance des cyclistes est complexe, mais il est tout de même possible d'en isoler certains facteurs .