Doc holliday a écrit:PhanuHell a écrit:D'ac avec Stig, à ceci près que je classerai les raisons dans l'ordre inverse la prépondérance ( 1. Conservatisme 2. Besoin reel 3. Gain en performance )
Jguy, tu peux te poser la question à l'inverse: qu'est-ce qui fait le vélo de route si exceptionnel pour qu'il soit le seul véhicule à roues pour lequel le disque n'est pas le moyen de freinage principal? Par quel magie cet engin peut se passer d'une solution technique qui s'est imposée à tous les autres ?
Pose toi aussi la question ! Ma réponse est : pourquoi m'emmerder avec un système bien plus compliqué alors que celui qui est en place me donne ENTIERE satisfaction ?????
Très franchement, la réponse à cette question est relativement simple et c'est presque l'ADN de ce forum qui nous apporte une réponse...
Un vélo de route moderne doit avoir le meilleur rapport poids/rigidité car il est entraîné par de l'énergie humaine dont la puissance est limitée, et qui bénéficie déjà d'un frein naturel de l'ordre de 80% de la puissance moteur, à savoir la résistance à l'air.
Dès lors, seule une utilisation spécifique sera en mesure de justifier l'usage de disques, dont la monte génère un vélo moins performant sur le rapport poids/rigidité (ou poids tout court).
Le conservatisme, ok, mais pourquoi utiliser des axes traversants qui rallongent considérablement le dépannage ? Cela donne une bonne raison de se passer des disques.
Lorsque le poids du système disque sera arrivé strictement au poids du frein sur jante et que le rendement mécanique des 2 vélos sera identique à 1W près, le disque deviendra la référence, sous réserve que le dépannage soit aussi simple qu'avec les freins sur jantes.
Et oui, le vélo de route est un engin exceptionnel, franchement, à 12000€ les 6kg, ça fait 2000€ le kg, un chiffre digne les voitures les plus folles du marché. Dénaturer un vélo 12000€ pour le rendre aussi performant qu'un vélo à 3000€, c'est dommage si c'est pour rouler sur le plat !